Séparer la vérité du mensonge avec David Icke (2/3)

Reprenons la suite de la série The art of a researcher de David Icke, avec le 4ème point sur 11.

4. Prouver ce que tu dis

Dans la société en général, nous n’avons pas des chercheurs, la plupart du temps, mais des répéteurs : des gens qui ne font que répéter des choses. Parfois des choses vraies, souvent des choses transformées ou des mensonges.

Il se trouve que quand un mensonge est répété un grand nombre de fois, il finit par être accepté comme une réalité, comme la vérité.

Tu comprends donc l’importance de ne pas être celui par lequel passent les fausses informations et les mensonges : il faut vérifier les informations et prouver ce que tu dis.

« The question a real journalist asks: can I support what I am saying with evidence? »
— David Icke

Traduction : La question qu'un vrai journaliste pose : est-ce que j'ai des preuves de ce que je suis en train de dire ?

On a aussi des gens qui disent des choses qui sortent de nulle part, c’est-à-dire qu’ils avancent des choses sans donner aucune preuve, sans expliquer ce qui les a amenés à penser ou dire ceci ou cela.

On ne sait pas s’ils racontent leurs souhaits profonds, s’ils ont eu un rêve prémonitoire, s’ils sont en contact avec un informateur secret… pas d’info, mais par contre on devrait les croire sur parole.

Chercher des preuves, c’est vérifier ce qui est là, ce qui est dit, mais aussi observer et constater ce qui n’est pas là, ce qui n’est pas dit.

Quelle crédibilité donner à des informations sans aucune preuve ?

Attention aux preuves qui n’en sont pas

On a aussi des personnes qui donnent l’impression qu’elles donnent des preuves mais si tu fais attention, tu verras que ce ne sont pas des preuves mais des sophismes.

Un sophisme, c’est un argument qui semble rigoureux et fiable mais qui, en réalité, est fallacieux ou illogique. C’est également un argument qui est avancé avec l’intention cachée de tromper le destinataire ou l’auditoire.

Le plus connu des sophismes, probablement, c’est l’argument de l’homme de paille : on prend l’argument de l’autre, on le déforme, on l’exagère ou on le simplifie à l’extrême pour pouvoir le réfuter.

Tu pourras en découvrir plein d’autres sur cette page. Que l’humanité est créative 😅

Il y a un type en particulier, très influent, qui présente dans ses émissions des tas de coupures de presse, des images des médias etc.. Ça donne l’impression que ce qu’il dit est très sourcé, documenté, prouvé.

Mais si on y regarde de plus près, d’une part toutes ces images brouillent sa vidéo, mais il utilise aussi des expressions pompeuses et mystérieuses qui lui donnent une image de connaisseur, d’insider, ce que nous ne sommes pas.

Tout ça crée une confusion mentale (à mon avis, elle est voulue) pour maintenir celui qui regarde dans l’état d’esprit “ouh la la, je comprends pas tout mais il a l’air de savoir de quoi il parle, lui !”.

Et d’autre part, ce qu’il dit n’est pas prouvé par ce qu’il montre. Par exemple, il va montrer un tweet de Trump avec une phrase choc, qu’il va commenter rapidement et il va ensuite nous expliquer toute la vision long terme de Trump, ses intentions cachées, pourquoi Trump en disant ça, fait en réalité de la diversion, mais fait aussi passer un message secret à la résistance… tout ça, sans aucun élément de preuve.

Mais pour voir ce jeu-là, il faut prendre du recul.

Le rôle de l’intuition

Certes, il y a une part d’intuition dans cette histoire, et nous y reviendrons plus tard.

Mais ton intuition ne peut pas être le seul élément sur lequel t’appuyer. Ton intuition peut te guider dans tes recherches, par exemple quand tu suspectes intuitivement quelque chose et que tu vas vérifier, concrètement, si ton intuition est juste.

L’intuition seule ne suffit pas pour affirmer quelque chose, sinon c’est juste une opinion. Tout le monde a le droit de donner son opinion évidemment, mais alors on ne parle pas de recherche.

Parfois, dans certains domaines ou dans certaines circonstances, il sera impossible d’avoir des preuves solides et irréfutables de quelque chose que tu penses. Mais tu pourras toujours, malgré tout, amener un faisceau d’éléments solides qui pointe dans une direction et ainsi, soutenir factuellement la raison pour laquelle tu dis ceci ou cela.

L’intuition pointe la direction dans laquelle chercher. Elle ne fait pas le travail à notre place, elle fait gagner du temps.

Oui, ça demande beaucoup du travail parce qu’il faut constamment aller chercher de nouvelles connaissances et de nouvelles informations pour vérifier ce que tu penses et le dire en amenant des preuves solides.

En résumé : prouve ce que tu dis. Il faut des éléments de qualité, en quantité suffisante.

 

Tu veux faire un petit exercice ?

Je te propose de regarder cette vidéo et cette vidéo attentivement, de les écouter et d’écouter comment tu te sens face aux informations amenées et à comment elles sont amenées. Qu’est-ce que tu constates ?

 

5. Vérifier les faits, puis revérifier

Il y a des informations partout, beaucoup, dans tous les sens.

On ne peut pas se permettre de prendre une info quelque part, d’une seule source, et décréter qu’elle est “vérifiée” simplement parce qu’elle a été publiée dans un journal, à la télé ou sur une chaîne alternative. On ne peut pas se reposer sur les autres en espérant qu’ils aient fait le travail de vérification.

Une information, pour être valide, doit être soutenue par un certain nombre de sources, variées, indépendantes.

Ce que je vois beaucoup, ces temps-ci, c’est que des personnes s’appuient sur une seule source qui est, a priori, très questionnable. Mais ces personnes ne font pas de recherches sérieuses sur la source qui est leur principal fournisseur d’infos.

Et puis il y a celles qui s’appuient sur plusieurs sources, mais quand on va regarder de près on se rend compte que toutes ces sources sont en fait des relais d’une information qui vient… d’une source unique, elle aussi questionnable.

Moi quand je cherche à vérifier mes sources et recouper mes informations.

Aujourd’hui on est obligé d’être vraiment vigilant sur la vérification des faits.

On ne peut pas se permettre de croire ou de relayer des informations non vérifiées, ou seulement à moitié vérifiées. On ne peut pas croire une personne simplement parce qu’elle a l’air sympa. On ne peut pas faire confiance à une personne simplement parce qu’elle suit les mêmes personnes que nous sur X.

Sur internet, on trouve un spectre de personnes extrêmement large : ça va de gens pas très brillants aux agents de la CIA, en passant par les militants pleins de bonnes intentions, avec toutes les nuances au milieu.

Avec les réseaux sociaux, tout est possible maintenant : les faux profils, les armées de bots qui commentent dans un sens ou dans un autre pour soutenir certaines idées ou faire remonter des vidéos avec les algorythmes… et avec l’IA qui prend la place, on a encore rien vu.

On doit vérifier qui sont les personnes que nous écoutons.

En résumé : vérifie ce qui est dit, vérifie qui le dit et vérifie que cette personne est fiable. Et recommence.

6. Chercher les patterns

Ici il est question de chercher ce qui se ressemble, les schémas qui se répètent.

Stratégies de manipulation

Un exemple très fréquent, c’est la stratégie “Problème-Réaction-Solution” :

  1. on crée un problème (soit on en crée un vrai, soit on en invente un) et on communique à la population ce que l’on veut qu’elle croit ;
    exemple : on attaque les tours du World Trade Center et on dit que c’est un attentat terroriste

  2. la réaction souhaitée, chez la population, arrive : peur ou colère, en général (ou les deux) ;
    exemple : les gens paniquent, se sentent en insécurité et réclament des autorités qu’elles fassent quelque chose

  3. on offre une solution au problème, attendue voire demandée par la population, solution qui est en fait la transformation que l’état profond voulait installer dès le départ, mais qui n’aurait jamais été acceptée sans cette stratégie.
    exemple : on rassure les gens en leur disant qu’on va détruire les nids de terroristes au Moyen-Orient, la majorité valide même s’ils posent des questions, on peut aller foutre le bordel là-bas en toute impunité et continuer à enchaîner les mensonges

C’est de cette manière que l’état profond transforme petit à petit la société et l’amène à ressembler à ce qu’elle souhaite. Tous les grands changements et les ruptures, dans notre histoire plus ou moins récente, ont été fabriqués de cette façon. Cette stratégie, on la retrouve partout. Et c’est exactement ce qui s’est passé avec covid :

  1. ils ont inventé une histoire avec un virus et une épidémie très dangereuse pour l’humanité ;

  2. la population a eu très peur, comme ils le voulaient, et ont réclamé des mesures ;

  3. ils ont fait passer les lois et les restrictions dont ils avaient besoin : censure, statut médical contrôlé, déplacements interdits, etc. Dans un premier temps, c’est temporaire. Mais ils se servent de ces mesures pour en tester d’autres et, de fil en aiguille, tout ça s’installe de façon permanente.

David Icke appelle ça le totalitarism tiptoe (totalitarisme sur la pointe des pieds). On fait les choses tout doucement, une petite chose après l’autre, pour que ça passe. Une partie de la population ne voit rien, et celle qui voit et qui dénonce ce qui est en train de se passer, n’est pas prise au sérieux par le reste de la population, qui se rassure en disant que ce sont des prédictions paranoïaques sans fondement.

C’est ce qui se passe avec le changement climatique anthropique, également.

Là aussi la répétition et le relai de la propagande en continu jouent un rôle majeur, pour obtenir la réaction attendue de la population.

Ce qu’on appelle les événements sous faux drapeau, c’est le même principe.

En passant du temps à étudier ces événements, on finit par en comprendre le mécanisme et à les repérer beaucoup plus vite quand de nouveaux événements arrivent. On peut prendre de la hauteur très rapidement et même prédire ce qui va se passer ensuite.

C’est comme ça que ceux qu’on appelle les complotistes pouvaient dire, à l’annonce du premier confinement en France en mars 2020, qu’ils allaient sortir un “vaccin”, qu’on serait poussés à le prendre et que nos activités seraient restreintes en fonction de notre statut vaccinal. Un an à l’avance.

Ce n’est pas de la divination, c’est une analyse lucide des événements.

Mythes étrangement similaires

Parmis les choses à étudier attentivement, il y a les endroits qui se ressemblent, qui sont similaires, malgré un contexte ou des détails différents : on cherche là où il y a un “accord général”.

Par exemple, dans toutes les religions et les traditions des anciennes civilisations, on retrouve la notion d’entités non humaines ou d’un état de conscience qui manipule la société humaine de manière invisible : Satan pour les chrétiens, Iblis et les shaitans pour les musulmans, Māra dans le bouddhisme, les archontes dans le gnosticisme, etc.

À cet endroit, tout le monde s’accorde : c’est une indication qu’il y a quelque chose à creuser.

Les schémas qui se répètent, c’est aussi le nombre Pi, les fractales, le nombre d’or… qu’on retrouve partout dans la nature et qui méritent notre attention.

Mais c’est aussi, encore une fois, ce qu’on a vu avec covid : tous les pays du monde se sont mis à dire la même chose, à appliquer les mêmes lois et les mêmes restrictions malgré leurs nombreuses divergences naturelles. Cela doit mettre la puce à l’oreille, c’était un autre indicateur qu’il fallait creuser cette histoire.

Les répétitions d’événements, de séries d’événements, d’enchaînements, de déroulé… doit attirer notre attention car elles sont la marque des projets cachés.

Tout ça demande une mobilité intérieure : il faut être capable d’étudier quelque chose de près, mais aussi de prendre beaucoup de hauteur pour voir une série d’événements dans sa globalité.

En résumé : repère les patterns et creuse !

7. Ne rien rejeter

Ce n’est pas parce que tu tombes sur une nouvelle information ou qu’on te raconte quelque chose, que c’est vrai. Mais tu ne peux pas non plus affirmer que c’est faux.

L’idée ici, c’est de ne rien rejeter, tant que tu n’as pas de preuve pour le faire. En faisant des recherches, on peut tomber sur des choses qui paraissent complètement dingue, impossibles ou abracadabrantesques.

Tu as peut-être déjà fait des recherches qui te permettent immédiatement de statuer et de dire si l’info est vraie ou fausse. Mais si tu ne sais pas, ne rejette rien.

“Ça me semble vraiment tordu comme histoire” n’est pas une preuve que c’est faux. C’est par contre une preuve que tu n’as pas les connaissances nécessaires pour juger.

Le plus sage est de mettre les éléments à étudier dans un coin, pour pouvoir y revenir tranquillement. On peut dire “je ne sais pas”. C’est d’ailleurs la meilleure chose à faire quand c’est le cas.

Dire “c’est faux” ou “c’est vrai” sans preuve, non.

“The truth is out there” est le slogan de la série X-Files. Cette phrase est intéressante car elle signifie à la fois : La vérité est là-bas, La vérité est là-haut, la vérité est barrée… Comme Mulder, range tes dossiers dans un tiroir en attendant d’avoir plus d’éléments pour les confirmer ou les infirmer.

S’il est difficile voire impossible de faire des recherches, alors on laisse de côté jusqu’à ce que de nouveaux éléments se présentent. Si aucun nouvel élément se présente, c’est fini, point.

Si de nouveaux éléments se présentent, alors on peut ressortir ce qu’on avait gardé au chaud, et l’étudier à la lumière de ces nouvelles informations.

Et il arrive un moment, parfois, où les nouveaux éléments sont suffisants pour pouvoir conclure de façon sûre. Si tu t’exprimes publiquement, c’est à ce moment-là que tu peux commencer à parler de ce sujet, parce que tu as des éléments tangibles pour le faire.

En résumé : ne rejette rien. Mets plutôt de côté les informations qui posent question et attend d’avoir plus d’éléments.

8. Pas de rush

Quand une nouvelle arrive comme un attentat, un avion écrasé, une fusillade ou tout autre événement choquant comme ça, certains se ruent pour poster leur avis sur ce que c’est, pourquoi c’est arrivé, etc.

Mais encore une fois, quand on a pas d’élément, on ne croit rien, on ne dit rien, à part “je ne sais pas”.

Un événement, quel qu’il soit, peut être naturel, il peut aussi avoir été planifié par l’état profond pour faire avancer leur agenda mais tant qu’on a pas d’élément, comment faire la part des choses ?

Pour pouvoir affirmer que tel attentat est un événement sous faux drapeau, il faut avoir des preuves. Bah oui, on en revient toujours au même !

Quand la stratégie covid a commencé à être mise en place, David Icke raconte qu’il a tout de suite vu que c’était une arnaque.

Comment a-t-il fait ? Eh bien depuis des années, il avait étudié l’état profond et avait compris quel était leur objectif, là où ils voulaient nous emmener. Quand covid a commencé, il a constaté que c’était le contexte idéal pour faire avancer ce grand plan rapidement.

En gros il s’est dit : “C’est vraiment pratique, cette pandémie, dites donc ! Coïncidence ? Je ne crois pas.”

Ensuite, il a attendu un peu, creusé, observé… et compris qu’il n’y avait même pas de virus, que tout était faux. Aujourd’hui les preuves dans ce sens s’accumulent, pour qui cherche sérieusement.

Mais d’autres personnes se sont précipitées et on contribué à répandre la peur en disant que c’était une arme bactériologique et que le coronavirus allait faire des millions et des millions de morts dans le monde. Ce qui était (et est) faux.

En résumé : ne te précipite pas. Rien ne sert de courir, il faut y aller quand on a des preuves, une fois de plus.

Nous arrivons à la fin de la deuxième partie. Qu’est-ce qui a le plus marqué ton attention, dans cet article ? Si tu as des questions, vas-y ! Dis-le moi en commentaire, je serai ravie de te lire.

Flora

 

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